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11 déc., 2021
Depuis quelques années, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ne cessent de nous offrir une multitude de services, parfois superflus, via des outils et des milliers d’applications qui nous sont devenues la plupart du temps paradoxalement indispensables. Ces outils technologiques constituent une véritable composante de notre quotidien, à tel point qu’elles affectent notre société et notre comportement individuel bien plus que nous ne le pensons. Et l’ère numérique ne fait que commencer ! La peur de manquer quelque chose Notre dépendance à l’utilisation de ces outils ne cesse de croître, induite par la crainte de beaucoup d’entre nous de passer à côté d’une actualité vis-à-vis de laquelle nous nous sentons proches. Qu’il s’agisse de médias, de politique ou d’offres commerciales, les réseaux sociaux sont venus renforcer cette « dépendance à l’actu ». À ce phénomène appelé FOMO (« Fear of missing » out, ou « peur de manquer quelque chose ») s’ajoute un comportement induit dans lequel le manque de temps nous oblige à réaliser plusieurs tâches simultanées, et ceci de plus en plus fréquemment. Cette évolution de notre comportement affecte de manière croissante notre capacité à faire des choix[1] au moment opportun. Des études[2]ont démontré que ces nouvelles dispositions de notre esprit entrainent un impact majeur sur nos capacités de concentration et sur notre comportement, collectif et individuel. Conserver du temps « utile » Ces services créés par le biais des NTIC nous apportent généralement un avantage certain en rapport avec l’objectif que nous nous sommes fixés en y souscrivant, mais ils proposent bien souvent des offres annexes qui s’éloignent de l’usage initial que nous voulions en faire, quand ce n’est pas nous qui détournons volontairement ce même usage. Si bien qu’ils grignotent peu à peu un peu plus notre temps, de manière presque insidieuse. Prenons un simple exemple : il est certain que chacun d’entre nous a créé son adresse émail dans le but d’en faire un usage « utile ». Mais nous nous retrouvons rapidement inondés de mails peu pertinents face à nos centres d’intérêt, vantant les mérites de tel ou tel produit via une offre défiant toute concurrence, dont les qualités sont en réalité souvent douteuses et ne disposant d’aucune évaluation qualifiée. À cela s’ajoute les mails humoristiques des collègues des newsletters chronophages, et j’en passe, bref, difficile de faire le tri dans tout cela et surtout de quel temps disposons-nous réellement à effectuer des actions « utiles » dans un tel environnement ? La tentation du « tout gratuit » Les réseaux sociaux épousent parfaitement ces nouvelles règles induites par les NTIC, ils ont favorisé la diffusion d’une culture de la gratuité qui oblige les marques à redoubler d’efforts sur leurs offres, les bons plans peuvent se dénicher à la pelle, et beaucoup d’entre nous ne veulent pas les manquer. Selon la loi de Chris Anderson, qu’il aborde dans son ouvrage La longue traine, 98% des produits de niches trouvent aujourd’hui preneur grâce à internet. Et face à la rude concurrence qui se masse autour de ce marché en plein essor, les marques doivent se plier à la culture de la gratuité, exigence de ces nouveaux consommateurs, enfants de la génération des NTIC. Elles doivent apporter du contenu qui valorise leurs prospects, que ce soit via un produit physique ou numérique. Mais bien évidemment, rien n’est jamais totalement gratuit dans l’environnement du numérique. Le temps que nous passons à compulser ces offres alléchantes laisse derrière nous nos empreintes numériques, et pour les marques elles ont une grande valeur ! Malgré toutes les précautions que nous pouvons prendre, les messages d’avertissement sur les conditions d’utilisation que les sites commerciaux émettent et les gardes fous institutionnels que nos politiques établissent, nous laissons consciemment ou non une trace de notre passage sur la toile. En somme, les NTIC ont suscité un tel engouement, une évolution tellement rapide de notre comportement, bien souvent incontrôlable, qu’il est devenu difficile de distinguer qui de la technologie ou de l’individu est devenu le produit de cette nouvelle ère qui analyse tout, qui traque les utilisateurs, qui en connait bien plus sur nous que nous-mêmes. Ahmed Laftimi, Digital-BPM Architect – Personal Branding Strategist [1] LE FOMO : nouveau syndrome 2.0, Valérie Leclair. [2] Mary Jane KWOK CHOON Auteur de La déconnexion temporaire à Facebook.
11 déc., 2021
Internet est né en 1958, lorsque les laboratoires Bell créèrent le premier réseau de communication permettant la transmission de données avec un modem et une simple ligne téléphonique. Par la suite, les phases d’accélération qui se sont produites permirent d’étendre dans le monde entier un réseau moderne d’information et de communication. Aujourd’hui, Internet est considéré comme le support virtuel par excellence de l’information et de la connaissance. Les données transitées via les outils de connexions sont de l’ordre des Téraoctets (1To = 1000 milliards d’octets), voire des Pétaoctets (1Po = 1 million de milliards d’octets). Ce qui se met sur internet restera toujours sur Internet. Ces données proviennent de partout : capteurs météo, échanges des emails, échanges sur les réseaux sociaux, images et vidéos publiées en ligne, transactions monétaires en ligne, signaux GPS des téléphones mobiles… Sur Internet, vous pouvez chercher n’importe quelle information dont vous avez besoin et trouver des réponses qui peuvent être justes ou injustes, appelées souvent « fakes ». Désormais, avec l’émergence des réseaux et médias sociaux, chacun de nous, lors de son passage sur la toile, laisse des empreintes numériques d’une manière volontaire, lorsque il poste son contenu sous forme d’articles, de commentaires ; ou d’une manière involontaire, lorsqu’une personne nous mentionne sur son contenu ou poste une photo de nous sur sa page Facebook, Instagram, Linkedln… Toutes ces données sont stockées indéfiniment sur des serveurs. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur vous, il suffit d’un simple clic sur votre nom pour « réveiller » toutes les informations enregistrées. Oser communiquer sur soi……..Mais, à quelle limite ? Les relations publiques ont pris leurs parts dans ce réseau connecté. Googler le nom d’un ami, d’un ancien collègue ou de son nouveau chef est devenu un réflexe spontané sur les moteurs de recherches, les réseaux et les médias sociaux. Avec l’évolution du web 2.0, les réseaux et les médias sociaux ont pris le pouvoir sur la communication traditionnelle, qu’il faut manier avec prudence. Cette évolution concerne donc de près ou de loin notre marque personnelle en ligne, et nécessite la mise en place d’une démarche de gestion de notre réputation « E-réputation » dans la volonté de parvenir à des résultats légitimes. Entre les barrières de la timidité et l’arrogance, à un moment donné, on a besoin de parler de soi, sans que cela soit perçu comme malveillant ou intrusif. La seule règle est que ce nouveau mode de communication soit bien réfléchi et non décalée de la vie réelle, en apprivoisant le virtuel sans trop s’y laisser prendre. Que l’on soit une personne normale, publique ou professionnelle, gérer son image est devenu un enjeu majeur dès que l’on devient visible en ligne. Soigner son image en ligne est l’alternative, pour communiquer efficacement sur soi ou sur son projet professionnel, pour les deux (2) catégories de personnes ci-après: D’une part, il y a ceux qui ne se soucient pas de l’impact de ce qu’ils postent sur internet ; le risque étant de se retrouver avec une image qui ne leur correspond pas. D’autre part, il y a ceux qui ne veulent pas apparaitre sur internet, et en particulier sur les réseaux et médias sociaux ; le risque étant de ne pas avoir le contrôle sur ce qui se dit sur eux. Personne à risque Déformer vos commentaires et les faire sortir de leur contexte est le simple risque de tous les jours entre collaborateurs et amis. Sous le coup de la colère, tous les coups sont permis, allant d’une simple opinion à une diffamation obsédée. Internet est un espace public d’une transparence radicale qui impose le principe de la précaution, qu’on peut difficilement ignorer. Défendre sa réputation est un enjeu pour les personnes à risque dont les vies réelles et vies numériques se côtoient. Gérer son e-réputation ne se limite pas à identifier juste les premières pages d’un moteur de recherches qui parle de vous, mais aussi, de contrôler ce que vous communiquez sur soi-même notamment sur les réseaux et médias sociaux. Les règles de base de cette démarche de visibilité numérique passent par des recommandations simples à déployer : Évaluer votre notoriété pour savoir quelle image vous correspond à l’heure actuelle. C’est une action que vous pouvez dans un premier temps réaliser via des outils d’alerte en ligne. Clarifier l’objectif qui correspond à votre ambition, ce que vous voulez montrer de vous pour vous distinguer, et sélectionner les aspects de votre personnalité que vous souhaitez rendre publics. Lister les aspects de votre vie que vous ne voulez pas mettre en avant et qui risquent de brouiller votre image en ligne. Enfin, les réseaux sociaux sont fondamentalement bâtis sur les liens entre les personnes. Avec Internet, les relations se démultiplient facilement. Cependant, le choix des relations est essentiel, car il indique quel est votre véritable environnement. Gérer son image numérique nécessite un travail considérable en temps et en énergie, sinon……. ne changez rien et restez dans les deux (2) catégories. Ahmed Laftimi, Digital-BPM Architect – Personal Branding Strategist
11 déc., 2021
Pour chercher à connaitre un interlocuteur quelconque, de son entourage personnel, familial ou professionnel dans sa société googler est devenu un geste habituel qui répond à une nouvelle forme de curiosité motivée. A l’heure de développement des réseaux et des médias sociaux, la e-réputation est devenu un enjeu majeur pour toutes les personnes ayant une activité d’interaction en ligne. En dehors de cet enjeu, la réputation telle qu’elle se construit dans le net à travers vos activités devenue une nécessité impérieuse, avec différentes orientations. Faire la différence entre Marketing de soi et Personal Branding Prendre le contrôle de votre e-réputation nécessite des prérequis personnalisés à maitriser et du temps à y consacrer. Une image négative de cette e-réputation en ligne est de nature à impacter les résultats qui apparaissent sur les moteurs de recherches. Avant de vous lancer dans une stratégie de positionnement et de visibilité en ligne pour reprendre le contrôle de votre e-réputation, mieux vaut faire la différence entre le Marketing de soi et le Personal Branding, considérés comme étant deux notions fondamentales. Le marketing de soi, c’est la promotion de votre visibilité tant en ligne que dans la vie réelle. Il est limité dans le temps. C’est une stratégie liée à l’avènement des réseaux et des médias sociaux. Désormais ne serait ce que la prise de contrôle de votre image pour atteindre un objectif bien défini. Dès que vous avez réussi votre visibilité, il est intéressant de chercher à accroitre votre notoriété, à moyen et à long terme, auprès d’une audience ciblée. La deuxième notion, le Personal Branding (Marque personnelle), concept né dans les années 90, définit un processus regroupant 3 volets, en s’appuyant sur vos activités professionnelles et vos compétences personnelles, à savoir : la connaissance de soi la communication sur soi e rayonnement par soi Avec le développement des réseaux et médias sociaux qui provoquent une certaine visibilité de votre image, il important de considérer le risque d’acquérir une image qui ne correspond pas à vos attentes. Prendre le contrôle de votre image et la développer Prendre le contrôle de votre image et la développer passe par la connaissance de bases fondamentales qui se regroupent en trois parties : Bilan : commencez par analyser votre présence en ligne pour déterminer ce que vous allez rendre public et ce que vous voulez faire connaitre. N’hésitez pas à classer les objectifs à communiquer suivant un ordre de priorité, et notamment ceux sur lesquels vous ne voulez pas communiquer. Cela peut concerner votre situation familiale, vos croyances ou même vos engagements politiques, etc.. Communication : selon vos objectifs, choisissez les espaces qui correspondent le mieux pour votre communication dans lesquels vous êtes pleinement à l’aise. Si l’un de vos objectifs consiste à élargir votre réseau professionnel, il y a lieu de choisir le réseau le mieux adapté à votre audience avec laquelle vous voulez communiquer. Publier : les algorithmes des moteurs de recherches et des réseaux sociaux cherchent à mettre en bonne place les résultats les mieux référencés selon vos interactions dans le cas où votre choix a été déterminé pour développer votre réputation en ligne. La publication du contenu est une manière utile pour occuper l’espace, et si besoin un moyen efficace pour noyer certains contenus qui nuisent à votre image. Le contenu sur lequel vous voulez communiquer peut prendre plusieurs formes, soit vous proposez des articles dans lesquels vous faites référence à vos compétences ou dans lesquels vous interagissez avec votre audience qui correspond à vos objectifs. Lorsque vous animez une conférence ou participez à une réunion ou à un colloque, il convient de réfléchir à votre stratégie de communication. Une seule règle à respecter surtout, restez cohérent dans vos communications. Adoptez une technique simple, en formulant vos ambitions sous forme de slogans à chaque fois vous voulez publier un contenu. Cela peut servir de rappel à l’ordre. Les réseaux et médias sociaux demeurent un moyen pour atteindre des opportunités d’affaires ou tisser des liens professionnels ou amicaux. Choisir un réseau social qui vous correspond est une affaire simple et efficace, développer ce réseau est une affaire complexe et pas évidente. Vos comptes doivent être vivants. Les bonnes pratiques de base pour anticiper les risques Le premier risque est de se mettre dans un cadre qui finira par vous emprisonner et de vous priver de vos valeurs et vos objectifs. Donner de l’espace à votre univers virtuel, pour ne pas risquer de vous placer vous-même sous influence. Lorsque vous recevez une demande de relations, prenez le temps de la traiter avant de l’accepter. Respecter les règles de sécurité de base en renforçant la confidentialité de votre profil et surtout activer des dispositifs d’alerte en cas d’intrusion. Éviter le téléchargement des applications non fiables qui demandent des autorisations suspectes. Séparez vos contenus professionnels de ceux ayant un caractère personnel. Organisez votre veille en mettant en place des alertes sur votre nom afin de vous prévenir régulièrement de ce qui vous intéresse. N’oubliez pas que la loi et la réglementation donnent des garanties aux usagers d’internet pour protéger leurs données personnelles, et protéger leur réputation en ligne. N’hésitez pas à faire appel à chaque fois que vous êtes victime d’une diffamation, d’un harcèlement ou bien d’une injure publique. Enfin, lorsque votre visibilité et votre notoriété commencent à prendre de l’ampleur en ligne, choisissez les outils de pilotage de votre e-réputation, ou faites appel à un professionnel pour vous épauler dans vos actions. C’est une décision louable de prendre le contrôle de votre identité numérique, n’hésitez pas à prendre le temps nécessaire et à demander conseil avant de s’inscrire dans cette logique d’interaction en ligne. Ahmed Laftimi, Digital-BPM Architect – Personal Branding Strategist
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